Nicaragua 1ere semaine

  Le passage de frontiere requiert un developpement : a la fouille des bagages au Nicaragua on passe devant un agent sans uniforme, qui vous demande de presser sur un "buzzer". C est un jeux de hasard : apres avoir appuye sur le bouton, une lumiere s allume. Si elle est verte on passe tout droit. Si elle est rouge on est fouilles de fond en comble. J ai trouve le systeme intelligent et moins arbitraire que tous les autres types de fouilles que j ai vus. Moi, je presse et ca sort ROUGE... Le mec pas affolle me dit "Pase pase. es porque tu bolsa es roja" et me sort un grand sourire... J aime quand ca commence comme ca.

  Puis l entree dans le pays, donne droit a un spectacle : un lac immense avec au milieu deux enormes volcans...Rare.

Pour que vous puissiez me situer. Granada est au bord du grand lac. En dessous de la capitale

  A l arrivee a Granada, on remarque la pauvrete latente. Et encore Granada fait partie des villes les plus riches du Nicaragua. J ai rendez-vous avec Pauline, la responsable des volontaires, a l Hospedaje Central (backpackers hotel). Les rues sont colorees, les voitures vieilles et pourries. Il fait une chaleur etouffante. Les gens ont l air sympathiques. Je me restaure de tacos et dun batido banane ananas a tomber.

  Il est 15h30 le 13 juillet 2005, Pauline (une vielle australienne aux cheveux gris) arrive et m emmene a la maison, dans le centre de la ville. Et la j hallucine : TV cablee, deux ordinnateurs avec internet, cuisine equipee...

  Puis commence ma semaine d attente. Attendre que ces gamins aillent enfin a l ecole. En effet les jours feries et l indisponibilite de la nenette qui doit me brieffer me feront attendre une semaine complete avant de commencer a travailler.

  Ce n est pas pour me deplaire, mais je commence a m impatienter. Pour meubler le temps je me ballade dans Granada, je fume des "puros" (cigares), je regarde la TV en francais (ca fait si longtemps) et je me lance dans la creation de ce blog.